Assureur, la promesse intenable

Via les fonds euros, les assureurs promettaient une merveille, une garantie en capital, un rendement, une disponibilité sans faille. Le temps des miracles touchera bientôt à sa fin.  

En effet, cette promesse unique de rendement et de garantie en capital des fonds euros se normalise peu à peu. Pour tout investisseur, l’espoir de rendement est inévitablement lié à une prise de risque. Pour les assureurs, construire un fonds euros est un vrai casse-tête, il faut répondre aux exigences de solvabilité, de fonds propres, faire du rendement, se payer, payer le client, assurer la disponibilité des fonds à tout moment, etc… Et pourtant, un fonds euros ne comporte en son sein aucun instrument financier garanti.  

Voici un exemple de composition d’un fonds euros : •Obligations d’état et d’entreprise 84% ,  •Actions 7%, •Immobilier 5%, •Monétaire 3%, •Autre 2%  

Or, Les taux baissent inéluctablement depuis 10 ans, comment réaliser encore cette promesse dans un univers de taux proche de “0”, voire inférieur. 

De plus la possibilité de réaliser des versements à 100% vers ces fonds disparait peu à peu de l’ensemble des contrats. 

Alors, Quelles alternatives ?  

Cette lente érosion est inscrite dans le marbre et a incité depuis quelques années quelques assureurs à imaginer quelques solutions :  

  • La première solution est de demander aux clients de sortir de cet univers et d’aller sur d’autres supports, Actions, Obligations, Immobilier, produits structurés. Quelles que soient les qualités de ces supports, le client supporte le risque pris. 
  • Notre choix : La seconde solution a été pour quelques assureurs, d’imaginer de nouveaux fonds euros qui garantiront le capital, la disponibilité, mais dont le rendement variera en fonction des performances issue de l’allocation choisie par l’assureur. Dans cette hypothèse, le client ne prend qu’un risque, celui de perdre son rendement, mais ne prend aucun risque en capital. 
  • Notre fonds phare : Target + a réalisé une performance de 3,15% brut en 2019 

Limiter l’accès au fonds euros, innovant ou pas, imposera un nouveau paradigme, il n’existe plus de valeur refuge par arbitrage. Une part de l’allocation supportera un risque. A la prochaine crise, cette réalité s’inscrira dans les comptes. Fin 2018, au dernier choc, s’est conjugué à la crainte d’une récession, la baisse des actions, et à une légère hausse des taux d’intérêt, une perte de valeur des obligations. Les risques sont systémiques ou en tout cas fonctionnent comme des tempêtes qui emportent tout. L’année 2019 restera une surprise, le monde ne va pas si mal, les banques centrales ont assumé leur rôle, les bourses ont salué cette concordance pour tutoyer des sommets. Et pourtant, 2019, est l’année du brexit reporté, des questions liées à l’Iran, la Russie, la Turquie, le Vénézuela, l’Argentine… de la guerre commerciale des USA, du repli sur soi, et des droits de douanes, à une fin sans fin du cycle de croissance américain. Le politique sera demain un fait boursier à n’en pas douter. Il est reporté sine die comme l’est souvent le traitement de la Dette Publique. A quand le remboursement du capital, quand il est si facile de ré emprunter moins cher sur des durées plus longues….Un jour, les prêteurs demanderont leur dû. 

Nous sommes bien placés pour vous aider à construire vos allocations et vous suivre dans cet univers qui se complexifie tant pour vous amener vers les bons produits, négociés au mieux, mais aussi à mettre en place avec vous les mandats de gestion, allocations, afin d’obtenir le meilleur couple rendement/risque en fonction de votre profil, projet, et moment de vie. Une allocation pour chaque personne. Le niveau de risque de chaque allocation doit être évalué en fonction du profil de l’investisseur.

Pour vous aider à prendre les bonnes décisions en ce début d’année, nous vous suggérons les quelques questions qui ont dominé les échanges ce derniers mois. Les questions sont diverses et fortement liées à l ’évaluation de l’éventail des opportunités disponibles en fonction de la direction qu’ils souhaitent prendre. 

Nous avons recensé les thèmes qui ont géré nos allocations en fin d’année. 

La première question concerne les fonds euros et a été développée en préambule.   Vous vous inquiétez du risque de taux d’intérêt et vous ne savez pas où vous pourrez obtenir des performances positives sur les marchés obligataires sûrs.  Vous recherchez un produit multi-actifs axé sur la préservation du capital.  
Vous êtes inquiets de la volatilité du marché et souhaitez une solution de fin de cycle pour les actions.   Vous voulez participer à une tendance de croissance séculaire à long terme qui conduit le monde vers un avenir meilleur  Vous souhaitez vous diriger vers les actifs « réels » dans une stratégie d’attente, et vous vous vous demandez quel type actif acheter, pour quelle fiscalité ? 

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