Quelles sont les sources de la croissance économique ? Et comment les actifs y réagissent-ils ?


comprendre la mécanique de la croissance pour mieux investir

Dans un monde où les cycles économiques deviennent moins lisibles, la compréhension fine des moteurs de la croissance économique devient un atout stratégique pour tout investisseur avisé. Croissance forte ou molle, stagflation, récession ou rebond technique : à chaque phase correspondent des comportements spécifiques des actifs financiers.

L’objectif de cet article est double :

  1. Identifier les principales sources de croissance économique.

  2. Analyser comment réagissent les différentes classes d’actifs en fonction de ces moteurs.


🧮 1. Les fondements de la croissance économique

La croissance économique peut être définie comme l’augmentation durable de la production de biens et services dans une économie, mesurée par le PIB. Elle repose principalement sur trois piliers :

🔧 a) Le capital

Les investissements réalisés dans les machines, infrastructures, bâtiments et outils de production permettent d’accroître la capacité de production. Plus le stock de capital est élevé, plus l’économie peut produire efficacement.

👥 b) Le facteur travail

La croissance démographique, l’allongement de la durée du travail ou l’amélioration de l’employabilité (via la formation) contribuent à accroître la quantité de travail disponible. Mais aujourd’hui, le vieillissement démographique constitue un frein dans les pays développés.

💡 c) Le progrès technologique (ou productivité totale des facteurs)

C’est le moteur le plus puissant à long terme. Il permet de produire plus avec la même quantité de capital et de travail. C’est là que se jouent les gains de productivité, via l’innovation, la digitalisation, l’automatisation, ou encore l’intelligence artificielle.

À noter : Les politiques publiques, la stabilité des institutions, le commerce international, ou l’accès aux matières premières sont des catalyseurs ou des freins à ces moteurs.


🔍 2. Les phases de croissance et leur impact sur les actifs

Les actifs financiers ne réagissent pas uniformément à la croissance. Ils dépendent de la nature, de la source et de la vigueur de celle-ci.

📈 a) Croissance forte, soutenue par la demande

Dans un cycle d’expansion classique (hausse de la consommation, hausse des investissements privés), les actions sont généralement les grandes bénéficiaires, en particulier les secteurs cycliques (industrie, consommation discrétionnaire, technologie).

Les obligations peuvent souffrir si la croissance s’accompagne d’inflation et de hausses de taux.

🔬 b) Croissance tirée par l’innovation

Lorsque le moteur est technologique, ce sont les valeurs de croissance (growth) qui performent le mieux : entreprises du numérique, santé, intelligence artificielle, etc.

Mais attention : si les taux d’intérêt remontent, la valeur actualisée de leurs flux futurs diminue, ce qui pèse sur leur valorisation.

🧱 c) Croissance bridée par des contraintes d’offre (inflation, énergie)

Dans un scénario où la croissance est freinée par la hausse des prix de l’énergie ou des salaires, les actifs réels (immobilier, matières premières) peuvent jouer leur rôle de protection contre l’érosion monétaire. Les actions de secteurs défensifs (santé, services publics, alimentation) résistent mieux.

⚠️ d) Croissance molle ou stagnante

Ce type de croissance, typique de la zone euro ces dernières années, pénalise la performance des actions, en particulier celles liées à la demande intérieure. Les obligations souveraines de qualité deviennent alors plus attractives. Les investisseurs recherchent la sécurité et les rendements stables, souvent au détriment du risque.


💼 3. Comment adapter son allocation en fonction du cycle de croissance

Voici quelques principes directeurs utiles :

Phase économiqueActifs à privilégierActifs à éviter
Croissance forteActions cycliques, matières premièresObligations longues
Croissance par l’innovationActions growth, ETF technologiquesObligations sensibles aux taux
Croissance inflationnisteOr, immobilier, matières premièresObligations à taux fixe
Croissance molleObligations d’État, actions défensivesActions cycliques

🔁 Une allocation dynamique et révisée périodiquement permet de mieux résister aux retournements de cycle. Il est également judicieux d’intégrer des produits hybrides ou structurés qui permettent de capter une partie de la performance tout en limitant le risque.


📊 Conclusion : l’analyse macroéconomique, une boussole pour l’investisseur

Comprendre d’où vient la croissance économique, et dans quelle mesure elle est durable ou fragile, est essentiel pour optimiser son allocation d’actifs. Ce n’est pas une simple lecture des indicateurs du moment, mais une analyse prospective, nourrie d’indicateurs tels que :

  • Le niveau de productivité (INSEE, OCDE)

  • L’investissement privé et public

  • L’évolution démographique

  • Les politiques monétaires et fiscales

Chez AVEFI, nous intégrons ces paramètres dans nos préconisations patrimoniales afin de proposer une gestion en phase avec le contexte économique global.


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Attention : Investir comporte des risques. Les rendements passés ne garantissent pas les performances futures. Il est recommandé de bien comprendre les caractéristiques du produit avant d’investir.

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