La stratégie de Trump, bien que complexe et multidimensionnelle, vise à redéfinir les dynamiques économiques et industrielles des États-Unis. En prônant une relocalisation massive, il cherche à revitaliser l’industrie locale, créant ainsi des emplois et réduisant la dépendance aux importations. Cette relocalisation pourrait stimuler l’innovation et renforcer la souveraineté économique du pays.
D’un autre côté, sa volonté de réduire les réglementations environnementales et d’augmenter la production de pétrole reflète une priorité accordée à la croissance économique immédiate, souvent au détriment des préoccupations écologiques. Cette approche pourrait conduire à des gains économiques à court terme, mais elle comporte des risques à long terme pour l’environnement et la santé publique.
L’accent mis sur la fin des conflits coûteux et sur la diminution de la fiscalité vise à libérer des ressources financières et à stimuler l’investissement privé. En réduisant les dépenses militaires et en allégeant la pression fiscale, Trump espère encourager les entreprises à réinvestir leurs bénéfices dans l’économie nationale, favorisant ainsi la croissance et la création d’emplois.
Cependant, cette politique ambitieuse n’est pas sans défis. La lutte contre l’inflation, la gestion des taux d’intérêt et la stabilisation des devises nécessitent une coordination fine et une réactivité aux fluctuations du marché mondial. Les gains de productivité escomptés d’ici 2025 devront être soutenus par des innovations technologiques et des améliorations dans l’efficacité des processus industriels.
Les analystes restent prudents quant à l’avenir. Les incertitudes géopolitiques, les fluctuations des marchés technologiques et les défis démographiques en Chine sont autant de facteurs susceptibles d’affecter la stabilité économique mondiale. La diversification des investissements, avec une allocation équilibrée entre les fonds euros, l’immobilier, les obligations, et les actions mondiales, apparaît comme une stratégie judicieuse pour naviguer dans cette période de volatilité.
En somme, l’approche « en même temps » de Trump, bien que risquée, vise à (re)positionner les États-Unis en tant que leader économique mondial. Il mise sur une relocalisation industrielle, une fiscalité avantageuse et une dérégulation environnementale pour stimuler la croissance économique. Seul l’avenir dira si cette stratégie audacieuse portera ses fruits à long terme.
Il y a quelques motifs de prudence : le reflux de l’inflation n’est jamais certain, une crise géopolitique, un nouveau peut survenir, les 7 magnifiques ( Microsoft, google, méta, n’vidia…) sont bien chères, l’Europe et son industrie tousse, la chine vieillit, …les taux devraient baisser, dans un premier temps en Europe, ce qui est favorable auxles obligations et l’immobilier.
Bref, il va falloir diversifier et se méfier des concentrations fortes.
Nous aurons donc pour une allocation équilibrée pour ce semestre :
Fonds Euros : 50%
10% immobilier
10% obligataire
12.5% Allocation flexible
10% structuré actions/taux
7.5 Actions Monde